L’agriculture et l’alimentation ne peuvent être laissées aux rapaces de la finance


Patrick Le Hyaric

Au cœur de la crise globale se profile le lourd risque d’une autre crise : celle de l’insécurité alimentaire et de la faim. Dans de multiples zones déjà, de la corne de l’Afrique au Sahel, du Niger au Burkina Faso, de Gambie au Mali et au Tchad des millions de personnes sont dépourvues de nourriture et d’eau potable. Ceci risque d’aller en s’amplifiant avec la hausse brutale des prix des matières premières agricoles.

En Europe et aux États-Unis, l’austérité qui déjà, sème difficultés et douleurs parmi les familles populaires, sera encore aggravée par l’augmentation de l’alimentation. Le pain comme la viande dépendent des prix des céréales et de l’augmentation de l’énergie qui flambent si rien n’est fait pour les contrecarrer. Les causes de cette augmentation sont connues. Il y a la vague de sécheresse qui touche le sud de l’Europe et surtout les États-Unis ; l’imbécile et criminelle production de biocarburants…

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